
ROSE & MASSIMO
De : Félix RADU
Mise en scène : Alain SACHS
Collaboration artistique : Corinne Jahier
Scénographie : Sean Dunbar et Alain Sachs
Costumes : Hervé Delachambre
Lumières : Muriel Sachs et Moïse Hill
Musique : Patrice Peyrieras
Chorégraphie : Patricia Delon
Peintures : Valérie Guy
Massimo est un jeune homme oisif et distrait.
Un matin, son ami Aldo le réveille en catastrophe.
Il faut qu’il le remplace pour son cours d’italien auprès d’une Princesse. C’est ainsi que l’histoire débute, ou bien se termine.
Une histoire d’amour impossible, dangereuse, passionnée et brûlante qui se consume sur scène.Une histoire d’amour impossible, dangereuse, passionnée et brûlante qui se consume sur scène.
Rose et Massimo est la première pièce de l’auteur et comédien Félix Radu (Prix Raymond Devos de l’humour).
Lorsqu’un metteur en scène reçoit une pièce d’un jeune auteur, une émotion toute particulière se mêle à la découverte de l’œuvre. Cet indicible espoir de la découverte d’un nouveau talent.
Alors soyons le plus clair et direct possible, surtout ne tergiversons pas.
Avec Rose et Massimo, le modeste artisan que je suis n’a pas seulement vu cet espoir comblé, il a atteint son Graal !
Car peste des excès de langage, je n’hésite pas à le dire, cette première pièce de Félix Radu est un pur chef-d’œuvre. Autant qu’un mystère absolu. Comment un jeune homme de 20 ans au moment de son élaboration, a t’il pu enfanter d’une telle quintessence ?
Car en matière d’art théâtral, absolument tout y est.
Une histoire, des personnages, des décors, de multiples références aux plus grandes œuvres, de la comédie, du drame, de la pensée, du rêve, du désespoir… Avec avant tout une langue. À la fois pétrie de littérature et totalement moderne. Parfaitement accessible et universelle.
Il faut dire que le thème n’avait jamais véritablement été abordé jusqu’à aujourd’hui. Vous pensez, l’amour, rien que ça, et à vingt piges en plus ! Vraiment il faudra qu’on m’explique… à moins bien sûr de penser à Rimbaud ou à Mozart… Chiche ?
De plus, Félix fait le plus beau des cadeaux qui soit pour un metteur en scène. Inventer une machine à jouer où tout ce qui concerne la théâtralité reste à inventer.
Le lieu, l’époque, les costumes, la musique … alors comptez sur moi pour m’y engouffrer avec gourmandise et sans la moindre retenue.
Oui, à mon âge, beaucoup plus avancé que celui de ce petit diable, pouvoir rassembler en un seul spectacle tout ce qui a nourri votre parcours au fil du temps, pouvoir le partager avec le public, est un bien inestimable que je mesure aujourd’hui pleinement.